Et un... et deux et trois râteaux !!!

Publié le par Aby

rateaux.jpg Hier soir, mon amoureux est rentré tout content du travail, un grand sourire au lèvre et le regard frétillant.


Le voyant quelque peu fébrile, je me dis que le seul fait d'entamer enfin ses quelques jours de repos bien mérités ne suffisait pas à lui seul à expliquer cet engouement, bien que la perspective de passer 4 jours en mon humble présence suffise à expliquer toute manifestation d'hystérie collective.


Curieuse, comme il se doit, je m'empressais de le questionner pour apprendre qu'il avait eu l'occasion de rencontrer le manager d'un de ses groupes préféré (genre ceux qui font beaucoup de bruit, crient fort dans des micros et terrifient nos grands mères, voire même nos mères) et que cela lui avait valu un précieux sésame nous ouvrant les portes d'un concert prévu le soir même.

 

Donc yapluka, nous voici partis pour ladite représentation, le cheveu au vent et les bouchons d'oreille dans la poche en ce qui me concerne...


Le concert fut plus que sympa, mais la raison de ce post s'explique par le spectacle fournit dans la salle qui m'a fait accepter ma trentaine balbutiante avec beaucoup de zenitude et de philosophie.

 

En effet, une grande partie du public avait obtenu la permission de minuit et comptait encore sur Papa-Maman pour les ramener à bon port et sans T-shirt, l'alcool engouffré avec frénésie ayant chauffé à blanc la plupart de ces pseudos BB brunettes, au nez encore dégoulinant de lait maternel. (j'aime bien parler comme une vieille bique, c'est un très bon exutoire)

 

Ce constat affligeant mis à part (et je vous épargnerai les "c'était mieux avant", car j'ai des souvenir de bringues au lycée pas très tendres), je ne pu m'empêcher de vite remarquer le lourdaud affligé de la bogossitude que l'on trouve généralement en orbite autour de tout attroupement de plus de 2 jeunes filles potentiellement célibataires.

 

En l'occurrence, il y en avait plus que deux et je pris grand plaisir à le voir se coller aux fesses de la plupart d'entre elles, enchaînant les déhanchés langoureux style lambada sur fond de métal (voyez le paradoxe?).... et oui, il y a des formules qui ne changent pas.

 

Et c'est ainsi que Mister boulet engrangea sans faiblir les outils de jardinage divers et variés, allant de la petite truelle à jardinière à la moissonneuse batteuse.

 

Mais je tenais tout de même à saluer ici l'acharnement millénaire et tant galvaudé de ces aficionados des plans foireux, car au cours de ces quinze dernière années, j'ai souvent eu l'occasion de constater que l'acharnement finit toujours pas payer.

 

Et c'est ainsi que sur les coups de minuit, notre boullequito vénéré finit par choper, malgré ses poignées d'amour (lui aussi avait fait tomber le T-shirt) et ses pseudo tatouages tribaux dignes des meilleurs malabars, une jeunette qu'il avait réussit à isoler de son troupeau trop occupé à rendre son goûter.

 

Je ne sais pas ce qu'il advint de cette divine idylle, mais je tenais à le remercier, car grâce à lui, j'ai dès potron minet vénéré chacune de mes rides naissantes, caliné mes kilos superflus et adulé le teint de papier mâché conféré par la nicotine qui neutralisent désormais mon côté mère Thérésa et décourage irrémédiablement toute tentative de cet ordre. Yes !!!




 

 




  

Publié dans this is life

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